08/02/2010

› Villeréal – Bretenoux : LE MATCH

Marsault, pièce essentielle de la 3e ligne avec Bernard et Nicolas|Jean-Paul Epinette

On attendait des Jaune et Bleu qu’ils « mettent la manière ». Mais avant il fallait en passer par le combat. Dans ce domaine, les jeunes Villeréalais ont largement rivalisé dans le bras de fer et pris le dessus, encore une fois, par leur talent.



Même après la sortie de Jérôme Dastic sur blessure, ils surent se ressouder autour de Nicolas Chenu et faire le métier sous le regard vigilant de Mauvrit qui veillait à l'arrière. Car, avant d'envoyer du jeu comme on leur réclame tant, il convient d'assurer la conquête, et du terrain, et du ballon. Et l'on ne peut prendre l'ascendant que par le combat.

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Il n'y eut pas de round d'observation. Malgré un terrain que deux jours de pluies continuelles avaient totalement détrempé, les garçons de Bargues et Estrada montrèrent immédiatement qu'ils avaient décidé de mettre... le feu au pré ! D'entrée, une touche courte sur Dastic et un une-deux avec Toby Jones avait  semé la panique dans le camp Lotois. Mais les visiteurs avaient des bras et l'on comprit très vite des premiers regroupements qu'il faudrait soigner les libérations au sol. D'autant que les Villeréalais se mettaient à la faute : en 3 pénalités successives (2e et 3e), Bretenoux se dégagea pour investir le camp adverse.

La réaction villeréalaise fut immédiate et donna la première clé du succès à venir. Chenu enclencha un groupé-pénétrant qui avança sur 25 mètres. Duluc ouvrit le feu sur l'aile gauche pour Anthony Duluc. Sans réussite (5e). Harcelés dans leurs 22, les avants lotois tombaient à bras raccourcis sur les tentatives villeréalaises mais ce sont les locaux qui étaient sur le point de pointer par Anthony Duluc (8e), lancé plein fer et stoppé aux pieds des perches. Même si les coups de pieds de Girou ou de Mauvrit étaient alourdis par les conditions, Bretenoux subissait sous la canonnade. Et se mettait à la faute, permettant à Mauvrit d'ouvrir le score. (3-0 ; 14e). Lancé dans l'axe, Cassang pointe le 2e essai

Mais il fallait être vigilant. Le petit coup de pied au ras de Girou contré (16e) alors que Mauvrit venait de monter dans la ligne, jeta l'alarme chez les Jaune et Bleu obligés de colmater à l'arrache (merci Antho, merci Pimpin !) Miossec remettait tout le monde dans le sens de la marche mais Dastic se blessait (déchirure - 23e). C'est Florent Delorme qui s'installait en seconde ligne. Les dix minutes qui restaient avant les citrons allaient permettre aux Villeréalais de retrouver leurs réglages et de préparer une seconde mi-temps au cours de laquelle ils devraient enfin ouvrir les vannes et forger les conditions d'une victoire annoncée.

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Profitant d'une exclusion temporaire, les Jaune et Bleu passèrent la vitesse supérieure. Devant, le combat chauffait. Derrière, lancés par cédric Duluc, les Miossec, Cassang, Getto, Anthony Duluc prenaient tous les intervalles. Florent Delorme et tout le paquet aplatissaient dans l'en-but. (52e). Bretenoux ne parvenait pas à faire face. Girou se faisait la valise (55e) pour pointer au piquet, mais il avait aussi franchi la ligne de touche. Qu'importe. Trois minutes plus tard, d'une mêlée à 5 m, Cassang, lancé, était servi au ras . Personne n'allait l'arrêter (photo ci-dessus). On s'attendait dès lors à ce que les Lotois, déjà asphyxiés, coulent corps et biens. Mais, c'est le directeur de jeu qui perdit pied. Incapable de suivre le rythme, il laissa s'installer le n'importe-quoi. Dommage. Mais ce que les Villeréalais ont montré, hier, devrait leur donner confiance dans leurs capacités réelles à donner plus de volume à leur jeu... et à leurs ambitions !

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08/02/2010